Les instruments du bagad


La bombarde

 

Elle fait partie de la famille des instruments à anche double (hautbois). Les plus anciennes traces que l’on ait en Bretagne sont des sculptures ou des tableaux religieux (XVIè siècle), où la bombarde et le biniou sont montrés comme des instruments diaboliques. De nos jours, en Europe occidentale, la bombarde est utilisée essentiellement en Bretagne, mais elle a de nombreux cousins en Europe de l’Est, en Orient et en Afrique du Nord. A l’origine c’était un instrument diatonique, mais à l’heure actuelle la tendance est de fabriquer des instruments plus complets. La bombarde n’est quasiment jamais employée seule car elle demande un effort physique nécessitant des temps de repos. Sa vocation première est de faire danser en plein air et on comprend que l’on ait cherché à en faire des instruments puissants. La bombarde est très souvent accompagnée par la cornemuse (bretonne ou écossaise).


La Cornemuse écossaise :


Il existe environ quatre cents cornemuses dans le monde. Le biniou bras (grand biniou) a été importé d’Ecosse en 1937. L’adaptation de l’instrument s’est faite sans aucun problème. A la différence du biniou-kozh (vieux biniou), la cornemuse a trois bourdons, dont deux ténors et une basse, accordés sur la tonique. Le Sib est la tonalité de prédilection de cet instrument, mais il en existe en sol. La cornemuse est un instrument soliste mais le couple bombarde cornemuse est très apprécié et il peut s’associer à la batterie.


la Caisse claire et autres percussions


S’inspirant des Pipes-band écossais et irlandais, les Bretons en même temps qu’ils importaient la cornemuse, ont ramené des caisses écossaises et des tomes ténors. En y ajoutant la grosse caisse, le bagad est pourvu de ses trois pupitres principaux. De plus en plus de bagads suivent l’évolution des musiques en intégrant divers instruments tel que percussions africaines, clarinette, saxophone, basse électrique, etc.